Muizon est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est. Située à l’Ouest de Reims, cette commune est traversée par la Vesle. Elle est sur l'ancienne voie romaine qui allait de Reims à Paris (Durocortorum à Lutèce). Elle était entre la route nationale et la Vesle et au XIXe siècle, elle sera desservie par une ligne ferroviaire qui reliait Reims à la Capitale. La ligne relie désormais Reims à Fismes.

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Muizon est une commune rurale, qui fait désormais partie de la Communauté de Communes du Grand Reims.

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L'occupation des sols de la commune est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,6 %), forêts (20,7 %), zones urbanisées (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones humides intérieures (0,1 %).

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Notre village existait dès le 7ème siècle vers l'an 633. Son histoire, des origines à la Révolution : "TERRE et SEIGNEURERIE de MUIZON" a été rédigée en 1890 par Ernest Jourdain de Muizon, directeur au Ministère des Travaux Publics, (petit fils de Jean Baptiste Jourdain de Muizon).

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Cette histoire de la terre de Muizon, jusqu'à la Révolution de 1789, a été établie à partir d'archives conservées au château de Muizon. Celles-ci ont été détruites en 1944, en même temps que le château, quelques heures avant la retraite allemande.         

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Sous l'ancien régime et jusqu'en 1789, la population est à peu près stable, autour de 30 feux soit environ 140 habitants. Depuis 1831 il s'agit de recensements authentiques. Avant 1831  les données émanent des Archives Départementales, d'après un inventaire de registres paroissiaux.

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En 1866, Muizon compte 297 habitants : la ligne de chemin de fer Reims - Soissons était achevée. La gare desservait à la fois Muizon - Gueux et Chalons sur Vesle.

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En 1901,  la commune comptait 256 habitants, quelques rues bordées de vieilles maisons et 6 fermes.

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En 1931, Muizon comportait seulement 256 habitants.

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En 1936, la commune comptait 284 habitants. Derrière le café "La Muizonnaise" se trouvait une maison appartenant à la famille DRUBIGNY, le forgeron du village ; cette maison aujourd'hui disparue a laissé place à une partie du square de Klein Winternheim.

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En 1937, comme maintenant et partout ailleurs, on parlait du chômage. Notre village possédait une caoutchouterie du nom de "RENO", où travaillaient une trentaine de personnes.

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L'entreprise Félix TONNET employait une dizaine d'ouvriers, c'était une tourbière où l'on retirait de la tourbe revendue ensuite pour les vignes ou pour le chauffage.

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Il y avait aussi le bureau de tabac nommé "Chez Gaston". Le Goulet Turpin tenu par "Monsieur Capitaine" faisait aussi dépôt de charbon, on y trouvait également une buvette : le lieu de rencontre du village. Ce magasin fut démoli en 1976 après son transfert au centre commercial.

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Sur la Vesle se succédaient 3 moulins, les derniers : ceux de Courmont et de Compensé ont été détruits pendant la guerre 1914-1918.

Près du passage à niveau, sur la Vesle, il y avait un lavoir où les Muizonnais et Muizonnaises  trouvaient l'occasion en travaillant de se raconter leurs joies et leurs peines ou simplement des commérages.

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A cette époque la rue de Soissons s'appelait la rue Haute et la rue Léon Lefort la rue Basse.

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En 1946 Muizon comptait 286 habitants et possédait 5 fermes, dont la ferme du château, exploitée par Monsieur SIMPHAL qui était Maire pendant la seconde guerre mondiale. En 1950 est arrivé un jeune agriculteur, Albert VECTEN, pour reprendre l'exploitation de la ferme du château laissée libre au décès de Monsieur SIMPHAL. Devenu Maire en 1953, Albert VECTEN le restera pendant 36 ans.

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En 1958 le Centre d'Etude et de Liaison pour l'Aménagement de la Marne (CELAM), en vue de connaître et d'apprécier les problèmes et besoins de notre village, prenait contact avec les élus locaux. Jusqu'en 1960, Muizon ne se transformait guère. A cette date la population disposait de 70 logements anciens, dont 6 reconstruits après 1950 avec les dommages de la guerre.

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De 1960 à 1966, le rythme des constructions se situait entre 10 et 12 habitations par an. Cette période fut mise à profit par le conseil municipal pour réfléchir et préparer l'avenir de la commune.

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En 1966 le conseil municipal confie à la Société d'Équipement des deux Marnes (S.E.D.Ma.) et à Michel MAUCLAIR, architecte urbaniste, le soin de dresser un plan général de structures de la zone d'habitation.

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Après les décisions venaient les réalisations :

• de 1967 à 1980 le lotissement du Foyer Rémois avec 75 pavillons individuels et les 2 immeubles locatifs du centre commercial.

• En 1968, Muizon compte 480 habitants.

• de 1968 à 1973 le lotissement communal "Le Champ Jeudi" avec 128 pavillons individuels

• de 1972 à 1976 vingt deux maisons individuelles construites par la société coopérative d'HLM de la Champagne et des Ardennes

• de 1974 à1975 le lotissement de l'Effort Rémois "rue Lamartine et rue Alexandre Dumas" avec 124 pavillons en accession à la propriété et 16 logements locatifs.

• En 1975, la population atteint 1031 habitants.

• de 1977 à 1979 le 2ème lotissement communal "Le Haut de Rosnay" avec 88 pavillons individuels.

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Ainsi de 1962 à 1982, 472 pavillons individuels et 70 logements locatifs se construisaient. Dans le même temps, le conseil municipal entreprenait la restructuration du "Vieux Muizon" en démolissant 15 maisons vétustes, en créant la Place du Commerce et le square de Klein-Winternheim.

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On dénombre 2243 habitants en 1982.

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En 1990 malgré l'apport du lotissement de la rue Jacques Prévert avec 15 pavillons et 16 logements locatifs, la population se stabilisait à 2255 habitants.           

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En 1999, avec une centaine de pavillons individuels comptabilisés, dans le lotissement des Longues Raies et la 2ème tranche de l'allée Jean Monnet, notre village comptait 2346 habitants.

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Il apparaît clairement que depuis plus de 20 ans la population de notre village se stabilise malgré l'apport d'une centaine de logements supplémentaires entre chaque recensement.

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En 2021, notre village compte 2160 habitants.

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Le vieillissement de la population, le départ des jeunes vers la ville sont les deux principales réponses à la baisse de la démographie, heureusement compensée jusqu'à présent par les nouveaux arrivants.

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Nous avons également la possibilité de garder dans notre village nos enfants devenus adultes et désireux de continuer à vivre dans un milieu privilégié, avec l'espoir d'y construire un jour leur propre nid.